Patrice Marcheur Nordique de l'EAPE
" La Boite à outils du MN "
La Poussée ou la Propulsion
Améliorer sa propulsion en Marche Nordique
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Lorsque l'on veut améliorer ou entretenir sa vitesse en MARCHE NORDIQUE, on effectue différents types de séances, en les organisant de façon + ou - structurée (endurance, fractionné long, fractionné court, travail de la gestuelle etc…). Cela suffit-il ?
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Un travail de Renforcement permet d'aller encore + loin dans cette démarche.
On peut améliorer celle-ci en travaillant sur le rendement des phases importantes de la gestuelle :
Renforcement des MOLLETS
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La poussée dynamique de l'avant pied, juste après le déroulé.
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Elle propulse le corps vers l'avant et permet d'allonger le pas grâce au travail de l'avant pied.
Renforcement des TRICEPS (et épaules)
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La poussée dynamique du bras vers l'arrière
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Elle intervient dès l'attaque talon et accompagne le déroulé du pied.
Travail de la FREQUENCE
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La fréquence du pas. En Marche Nordique , ce sont les bras qui donnent le Tempo et non les jambes.
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Plus on accélère, plus on aura tendance à raccourcir le pas et à dégrader la gestuelle. Nous sommes tous différents et cette dégradation intervient à des vitesses différentes, selon nos capacités (coordination, tonicité musculaire, capacités cardiovasculaires et athlétiques, niveau d'entrainement).
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+ de fréquence est souvent synonyme de moins de propulsion. Il faut s'entrainer à travailler sur les 2 registres Amplitude/Fréquence.
Toutes les séances d'entraînement sollicitent les muscles qui interviennent dans la propulsion de façon + ou - dynamique, selon que l'on s'exerce en endurance, en fractionné ou au seuil.
Mais on peut encore améliorer l'endurance, la force et la dynamique par un travail de renforcement.
Le travail des MOLLETS sert à améliorer la propulsion (et la détente verticale) et celui des TRICEPS (et épaules) nous permet d' améliorer la poussée.
Souvent négligés, l'auteur nous explique l'intérêt de travailler les MOLLETS et de quelle façon, avec quelques exercices à la clé.
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Le tendon d'Achille associé à la contraction du triceps sural (muscles jumeaux) joue le rôle d'amortisseur-ressort, qui sera économique sur le plan énergétique. « On appelle cela l'intelligence du pied. Cela signifie l'harmonie entre l'amorti et l'impulsion. C'est l'optimisation entre l'excentrique (freinage du mouvement) et le concentrique (rapprochement des points d'insertion) qui va vous permettre de vous propulser ».
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Les mollets sont souvent la partie du corps la plus négligée lorsque l'on fait des exercices de musculation. Outre le côté esthétique, il peut s'avérer très utile de les travailler pour économiser de l'énergie, favoriser notre capacité propulsive ou encore éviter les blessures.
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Pourquoi travailler les mollets ?
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La première chose est de savoir à quoi sert physiologiquement le mollet avant de le travailler. « Il a un rôle de pompe cardiaque pour assurer un retour veineux optimal afin d'éviter son gonflement, les crampes musculaires, l'apparition de varices, etc. », même si l'activité physique ou encore certaines causes génétiques peuvent avoir un effet sur ce retour veineux.
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- Pour améliorer votre fonction propulsive et donc votre détente verticale : le tendon d'Achille associé à la contraction du triceps sural (muscles jumeaux) joue le rôle d'amortisseur-ressort, qui sera économique sur le plan énergétique. « On appelle cela l'intelligence du pied. Cela signifie l'harmonie entre l'amorti et l'impulsion. C'est l'optimisation entre l'excentrique (freinage du mouvement) et le concentrique (rapprochement des points d'insertion) qui va vous permettre de vous propulser ».
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Quels exercices pour les muscler ?
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Bien entendu, les mollets sont sollicités lorsque l'on marche ou que l'on court. Mais il existe plusieurs exercices qui permettent de les tonifier et les dessiner. Et pour le côté esthétique, si vous travaillez vos cuisses, il vaut mieux travailler aussi les mollets. Cela évitera d'avoir des problèmes de proportion ou de s'exposer à d'éventuelles blessures.
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Quelques gammes de corde à sauter ou de step feront apparaître des mollets de feu ! En voici quelques idées, à faire facilement chez soi. Vous trouverez pour chacune des présentations, un niveau débutant, intermédiaire et expert que Patrick Rivière vous a concocté. Vous pouvez d'ailleurs retrouver ses conseils sur sa page Instagram, ici.
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1-Gammes pointes de pieds dynamiques
La posture : segments inférieurs gainés, propulsion sur les pieds, fixation dynamique des bras. Débutant : appuis dynamiques coordonnés entre bras et jambes. Intermédiaire : appuis dynamiques avec lancer de jambes vers l'avant. Expert : idem que le niveau précédent mais avec un élastique entourant le bassin accroché à une barre. -
2-Équilibre dynamique sur une jambe
Comme un semblant de passages de haies, voici 3 niveaux. Débutant : montée de genoux vers le ciel avec bras coordonnés. Intermédiaire : idem que le niveau précédent mais avec un balancé de jambe vers l'avant. Expert : idem que le niveau précédent mais avec un médecine-ball dans les mains, bras tendus. La posture : segment inférieur d'appui gainé, équilibre dynamique avec flexion plantaire. -
3-Élévation verticale avec flexion plantaire
Sur un step ou une marche pour commencer, poussez sur vos appuis en essayant d'aller vers le ciel. Une fois la bonne posture adoptée, vous pouvez faire comme sur la vidéo en ajoutant quelques poids sur la barre que vous soulevez. La posture : segments inférieurs gainés, travail axé sur les muscles jumeaux. -
4-Assis avec flexion plantaire
Un dernier exercice pour tailler vos mollets et notamment le muscle soléaire : restez assis, posez vos pieds sur une sorte de step ou de marche et poussez sur vos pieds. Pour passer un cap, mettez quelques poids sur la barre que vous soulevez. Ne décollez ni les jambes de la barre (voir vidéo), ni les fesses du siège. La posture : segments inférieurs en flexion, travail axé sur le muscle soléaire. -
PROPULSION OU POUSSEE EN MARCHE NORDIQUE
Notion de force : la force est définie comme une traction ou une poussée qui peut provoquer une accélération ou une décélération d’un corps. Elle est capable de déformer un corps, de créer ou de modifier un mouvement.
Forces internes : forces musculaires
Forces externes : forces de réaction au sol
Sans force de réaction, c’est à dire sans appuis, on ne peut exercer une force.
Nous allons nous intéresser aujourd’hui, uniquement à la PHASE POUSSÉE (propulsion) qui démarre à partir du bassin et qui continue derrière, la partie avant TRACTION fera l'objet d'un autre article.
LA OU LES POUSSÉES EN MARCHE NORDIQUE :
En marche nordique lorsqu’on parle de poussée (ou propulsion) on se réfère à la partie qui part du bassin vers l’arrière.
Nous avons aussi une poussée avec le pied opposé qui lui également exerce une force au sol pour accompagner celle du bâton.
Lorsque le bâton ne touche plus le sol, il n’y a plus de poussée idem pour le pied.
En marche nordique c’est le haut du corps (membres supérieurs) qui commande sur le bas du corps (membres inférieurs). Ce que vous allez faire avec vos bras va impacter vos jambes.
Exemple : Si je ne pousse pas sur mes bâtons, je ne créé pas de déséquilibre supplémentaire et donc mes jambes n’ont pas besoin de modifier leur amplitude pour rétablir l’équilibre.
En marche sans bâton, nous avons naturellement un mouvement de rotation inversée des ceintures, l’axe des épaules va varier en sens inverse avec l’axe du bassin, c’est encore plus marqué en marche nordique.
LES FACTEURS : VITESSE, DUREE et CAPACITE MUSCULO-SQUELETTIQUE :
LA VITESSE : votre vitesse va impacter votre gestuelle. plus elle augmente et plus vous aurez comme objectif l’économie d’énergie, toute force qui n’est pas dans l’axe est à minimiser.
LA DUREE DE L’EFFORT : en marche nordique nous sommes sur une répétition du même geste sur plusieurs kilomètres, il faut donc respecter les capacités musculo-squelettiques.
L’AMPLITUDE : lorsqu’on recherche une amplitude maximum au niveau des bras avec une rotation de buste, pour que les jambes suivent il y aura un abaissement du centre de gravité pour compenser cette poussée longue.
Si ce n’est pas le cas soit les bâtons sont plus grands, soit il n’y a pas de poussée et donc le bâton est en l’air.
ROTATION DE BUSTE : En marche nordique à vitesse lente il est tout à fait possible de faire la rotation du buste en plus de la rotation de la ceinture scapulaire et donc augmenter la longueur de la poussée.
Vous allez allonger votre amplitude, diminuer votre vitesse et votre force. En allant doucement le bassin à le temps de jouer son rôle d’amortisseur.
Prenons le cas d’une personne qui fait le « grand écart » et qui veut faire un 100m, le temps qu’elle déploie ses jambes en amplitude max elle perd en vitesse et en force.
A une certaine vitesse, un mauvais contrôle des rotations s’avère délicat car les conséquences touchent directement la colonne vertébrale.
L’AMPLITUDE EN MARCHE NORDIQUE EST LA DISTANCE ENTRE LA MAIN DE DEVANT ET CELLE DE DERRIERE LORSQUE LES 2 BATONS TOUCHENT LE SOL.(idem pour l'amplitude du pas distance entre les 2 pieds au sol).
LA HAUTEUR DES MAINS EST AUSSI UN CRITERE NON NEGLIGEABLE, POUR AMENER DES MAINS HAUT DERRIERE ET HAUT DEVANT CELA DEMANDE A VOS ARTICULATIONS ET VOS MUSCLES UN EFFORT QUI N’EST PAS TOUJOURS COMPATIBLE AVEC UNE GESTUELLE REPETITIVE.
L' INTENSITE ET LES FORCES APPLIQUEES SUR NOTRE CORPS DEMANDENT DES CAPACITES DE GAINAGE PARTICULIERES, CHAQUE ACTIVITE PHYSIQUE GENERE SES PROPRES QUALITES PROPRIOCEPTIVES , AUXQUELLES IL EST NECESSAIRE DE CONSACRER UNE ANALYSE APPROFONDIE AFIN D'EN CONNAITRE LES SPECIFICITES ET D'ORIENTER LE TRAVAIL.
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